voili voilou comme promis je met mon commentaire du "joujou du pauvre" de Baudelaire sur le forum:
(ps: 8h de taff mini, alors effacez pas ^^)
ps2: oui premiere partie trop courte ^^
=======> le texte original:
http://baudelaire.litteratura.com/?rub=oeuvre&srub=pop&id=157=======>mon commentaire:
LE JOUJOU DU PAUVRE
Charles Baudelaire
Commentaire composé :
Le joujou du pauvre est un poème de Charles Baudelaire, auteur du XIXème siècle, ce poème est extrait du recueil de poème : Le spleen de paris. Baudelaire était un auteur visionnaire et très controversé, on dira qu’il était en avance sur son époque.
Ce poème est une critique faite à la haute bourgeoisie du siècle de Baudelaire sur un ton qui se veut sarcastique. C’est un poème en prose dans qui narre la rencontre d’un enfant riche et d’un enfant pauvre ainsi que leurs différences et leur proximité. Comment ce poème est-il structuré, modelé ?
Nous ferons l’analyse du poème autour de trois grands axes : un premier axe consacré a la structuration du poème et la première partie de celui-ci. Ensuite nous dégagerons la morale et les différents procèdes d’écriture a travers deux axes : un monde que tout oppose et pourtant si proche.
Première partie :
On constate que ce poème est scindé en deux parties distinctes : une première partie dédiée a une réflexion sur les enfants et une seconde partie illustrant la première partie. Dès les premières phrases Baudelaire annonce le ton sarcastique du poème : « Il y a si peu d’amusements qui ne soient pas coupables ! » Ce poème est une vaste description avec des figures de styles variées. Ces descriptions sont une sorte d’enchaînement, d’amplification pour mener jusqu'à l’enfant et le jouet. Ces descriptions décrivent la relation enfant-jouet. L’auteur nous parle d’ « hommage » aux enfants comme si ils s’agissaient d’offrandes envers ces enfants. Un peu loin on peut voir la comparaison entre un chat sauvage et un enfant lorsque l’on lui donne un cadeau, une sorte de fuite pour aller dévorer son cadeau en paix un égoïsme quelque part mais non reprochable. Cette première partie nous décrit l’attitude des enfants face a un jouet où a un cadeau, une anecdote vient illustrer cette attitude.
Deuxième partie :
Dans cette seconde partie l’auteur illustre la réflexion de première partie par une petite anecdote. Cette anecdote est très bien structurée et organisée : Baudelaire fais ressortir les différences par l’intermédiaire de nombreuses antithèses pour ensuite conclure par une très forte similitude entre les deux enfants : différentes sur la forme mais identiques dans le fond.
Un monde que tout oppose : Dans cette histoire les enfants sont issus de deux milieux très differents : un très riche et un autre très pauvre. Selon moi, l’un est issu de la bourgeoisie l’autre du milieu ouvrier, très pauvre alors, ces deux enfants semblent s’opposer grâce aux descriptions que nous fait Baudelaire. Dans un premier il décrit un enfant riche en insistant dans la description de son lieu de vie, de ses habits et de son milieu. L’auteur insiste sur la description de son « joujou » avec de nombreux adjectifs amélioratifs et prépare l’antithèse entre cet enfant riche et un autre enfant qui lui est très pauvre. Sur ce deuxième enfant Baudelaire n’en fait pas l’éloge mais le blâme avec des adjectifs péjoratifs : « sale, chétif, marmots-parias, petit souillon… » La barrière décrite dans le poème est la représentation matérielle, me semble t-il, de la frontière qui sépare ces deux mondes. Cette idée est renforcée par une autre barrière, elle aussi matérialisée, représentée par des plantes : « chardons et orties ». Enfin contrairement au « joujou » du riche le « joujou » du pauvre est décrit d’une façon négative : « boite grillée » ; « que ce petit souillon agaçait ». Tout semble opposés les deux jouets des enfants et eux-mêmes et pourtant l’auteur termine par «les deux enfants se riaient l'un à l'autre fraternellement, avec des dents d'une égale blancheur » cette toute dernière phrase nous montre une grande ressemblance des enfants : differents sur la font mais identiques sur le fond.
Un monde pourtant si proche : Au fond les deux enfants sont très ressemblant : ils sont aussi curieux et avides de jouets. Le « joujou » du riche est très bien décrit sur la forme mais sur le fond il me semble que ce ne soit qu’un vulgaire pantin, comme un objet mort, intéressant que sur une courte durée, un jouet dont on se passe très rapidement. Quand au « joujou » du pauvre qui est simple rat dans une cage, un jouet si simple et pourtant si attirant, un jouet en perpétuel mouvement dont on ne peut se lasser car on ne prévoir son comportement, ce jouet qui est tirée de la vie et de la nature. On peut voir dans la dernière phrase : « des dents d'une égale blancheur » ce qui montre encore une fois que les deux enfants sont égaux peu importes leurs origines d’ailleurs cette phrase renforce cette hypothèse : « dont un œil impartiale découvrait la beauté…. patine de la misère ». C’est cette volonté de Baudelaire, me semble t-il de jouer sur la forme et le fond, le contenu et le contenant qui fait de ce poème une œuvre a part entière et singulière.
D’après ce que j’ai compris de ce poème l’auteur, Baudelaire, à travers cette forme nous montre que nous sommes égaux sur le fond malgré les différences qui nous sont propres. Baudelaire par cette anecdote nous montre la ressemblance, la similitude entre deux enfants que pourtant tout oppose. On peut considérer que ce poème est aussi une critique contre ce fameux « joujou » de l’enfant riche avec un proverbe : l’habit ne fait pas le moine